Pour se rendre sur les San Blas par nous même, nous appliquons à la lettre ce que nous avons lu sur quelques blogs sur internet: nous quittons l’hôtel à 5h du matin (oui, ça pique un peu) avec un taxi qui nous conduit au terminal de bus de la ville. De là, nous prenons directement un bus qui nous permet de rejoindre un croisement un peu au milieu de nulle part après 2 heures de route.

À partir de là, nous ne savons pas encore si nous allons pouvoir y arriver, car il faut rejoindre le « port » de Carti en stop !

Le problème c’est qu’il n’y a vraiment pas beaucoup de voitures qui passent et les seules que nous croisons ne s’arrêtent pas…

Sur les blogs que nous avions lus, ça avait l’air plus simple il y avait même écrit que nous n’attendrions certainement pas plus de 15 minutes… Mais peut-être que c’était en weekend et sur la saison haute…

Bref, au bout d’environ 1h d’attente, un bus laisse à nouveau 4 touristes (des Espagnols) au bord de la route. Nous voilà maintenant 6 à faire du stop, on est mal barré !!

30 minutes plus tard, un 4x4 s’arrête et nous propose de nous amener pour 15 dollars par personne. Hmmmmm, nous n’avions pas vu les choses comme ça, mais il nous semble ne pas avoir d’autres choix alors nous acceptons.

À 6 dans la voiture, notre homme a bien trouvé son business et il est dur en affaire! En plus, il ne se cache pas et au fil de la discussion il nous annonce combien il se fait par mois: il n’est vraiment pas malheureux, mais nous ne pouvons pas lui en vouloir.

La route jusqu’à Carti ressemble aux montagnes russes. Il faut se cramponner et surtout cramponner son estomac. Après 1h30 de manège, nous arrivons à un premier poste de contrôle des passeports puis à un péage.

L’archipel des San Blas appartient aux Indiens Kuna qui ont obtenu leur indépendance vis a vis du Panama en 1925. Techniquement, nous ne sommes donc plus au Panama! Nous devons alors nous acquitter d’une taxe d’entrée de 20 dollars par personne.

Arrive à Carti, nous retrouvons un autre indien contacté par notre chauffeur, qui va nous amener sur son ile.

L’archipel compte plus de 380 iles, chacune appartenant à une famille d’Indiens Kunas, bien que seule une centaine d’iles soient habitées.

Nous, nous irons sur l’Isla Limon. À notre arrivée, le prix annoncé est de 15 dollars pour poser la tente… Mais grâce à nos lectures sur internet, nous savons que ce n’est en réalité pas du tout les prix pratiqués ici (ils essayent des fois qu’ils auraient à faire à des touristes non documentés ^^). Les Espagnols avec qui nous allons partager ces quelques jours ont les mêmes références que nous alors notre ami l’indien se doute vite qu’il ne va pas pouvoir nous la faire à l’envers (business is business !) Après un coup de fil, le prix tombe à 20 dollars par personne et par jour comprenant la nuit en tente et les trois repas. C’est magique!

Ce coup-ci, c’est bien mieux. C’est raisonnable, voire même pas cher !

Tout le monde est content alors on embarque.

Les indiens Kunas et leur artisanat
Les indiens Kunas et leur artisanat
Les indiens Kunas et leur artisanat
Les indiens Kunas et leur artisanat
Les indiens Kunas et leur artisanat
Les indiens Kunas et leur artisanat

Les indiens Kunas et leur artisanat

Il nous amène sur une première ile où a été construit un village pour acheter de l’eau. En fait, les iles sur lesquelles vont les touristes ne sont pas les lieux de vie des Indiens. Ils vivent en réalité en communauté au sein de ces villages.

Les habitations sont plus que spartiates. Il y a quelques toits en tôles, mais majoritairement ce sont des cabanes en bambous et des toits en feuilles de palmiers.

C’est la fête au village, mais les photos ne sont pas les biens venues, dommage…

Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées
Aperçu de quelques iles habitées

Aperçu de quelques iles habitées

Nous reprenons le bateau et après 1h à 1h30 de navigation nous arrivons enfin sur l’ile (il est déjà 11h30 du matin).

C’est un véritable petit coin de paradis. Même si le grand ciel bleu n’est pas au rendez-vous, nous sommes subjugués par la beauté de l’ile.

Nous installons notre tente face à la mer et ses eaux turquoise. À partir de maintenant, notre temps va être régi par les phases de repos et les repas.

D’ailleurs, le premier repas nous attend déjà: une assiette de poisson fraichement pêché avec du riz, des bananes frites et une petite salade de concombre et de choux. Ce n’est pas très copieux en quantité, mais c’est assez bon et ça nous change du poulet.

L’après-midi sera faite de farniente et de découpe de noix de coco. Ils nous signaleront après que chaque coco ramassée coute 1dollars et qu’il faut qu’on les paye alors que l’ile est recouverte de cocotier et qu’il y en a partout sur le sol. Business is business on vous dit !

Nous passerons la soirée avec nos 4 compagnons espagnols à jouer aux cartes (enfin jusqu’à la coupure du groupe électrogène à 22h).

Ça nous permet de voir les progrès que nous avons pu faire en espagnol, car l’Espagnol a un débit de parole impressionnant, mais ça va, nous arrivons à peu près à comprendre !! Eux de leur côté sont surpris d’entendre des Français parler l’espagnol d’Amérique du Sud. Nous nous en rendons compte maintenant, c’est vrai que nous utilisons énormément de tournures de phrases et de mots qui ne sont prononcés qu’en Amérique latine, d’autant plus que nous faisons un mixe d’un peu tous les pays c’est marrant.

Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile
Nos premiers pas sur l'ile

Nos premiers pas sur l'ile

Le lendemain, nous nous faisons doucement réveiller par la chaleur du soleil et le bruit des vagues (c’est insupportable, vraiment nous n’avons pas une vie facile!). Le petit déjeuner est déjà sur la table: des oeufs brouillés, de la banane frite, et une sorte de pain frit avec un thé. Ça cale bien l’estomac tout ça! Prochain repas dans 4 heures !

 

En attendant, nous n’avons qu’à voir le temps passer. Alors pour s’occuper, nous nous baignons un petit coup, il y a plein d’étoiles de mer dans l’eau, nous faisons une petite sieste et Jerome entreprend la construction d’un château de sable.

Occupations du matin
Occupations du matin
Occupations du matin

Occupations du matin

Après le repas du midi (poisson, riz, banane, choux), nous partons en excursion. Nous visiterons trois nouvelles iles dont l’une a la particularité d’avoir une épave près de la plage.

Nous louons masque et tubas pour aller l’explorer. Vue hors d’eau, pas grand-chose ne dépasse. Mais une fois dans l’eau, c’est un énorme bateau qui a coulé que nous avons sous les yeux!! Aujourd’hui, cette épave est devenue un magnifique récif: nous observons des poissons aux multiples couleurs et une vie sous-marine extrêmement diversifiée. C’est une des meilleures plongées en masque tubas que nous avons faits au cours de nos voyages.

Les iles que nous découvrons sont toutes aussi splendides. Ok, il y a l’eau turquoise, le sable banc et les cocotiers, mais il se dégage des San Blas bien plus que ça. À part sur quelques iles, il y a très peu de tourisme, ce qui permet de conserver l’authenticité des lieux. Tout est très calme, on vit au même rythme que les Indiens bien que nous ayons très peu de contact avec eux. Les femmes cuisinent et font leur artisanat (beaucoup de bijoux en perles colorées qu’elles se mettent autour des mollets et des bras) et leur vêtement.

La seule chose que l’on pourrait leur reprocher serait l’entretien de leur ile, et bien sûr la gestion des déchets. Lorsque vous arrivez sur une ile, c’est le paradis sur terre, mais si vous entreprenez d’en faire un petit tour, très vite vous allez tomber sur des tas de déchets. En gros, seule la façade est entretenue…

Isla perro
Isla perro
Isla perro
Isla perro
Isla perro
Isla perro
Isla perro
Isla perro
Isla perro
Isla perro

Isla perro

Finalement, le temps ne s’améliore pas et il se met à pleuvoir. Alors, après la première ile (ou nous sommes restés deux bonnes heures voire plus) nous demandons à rentrer et à reporter la suite de l’excursion au lendemain.

En fin de journée, retour sur notre ile, temps calme (oui encore!) et repas: gros coquillage, riz, banane frite et salade de concombre.

Bon quand même nous regrettons de ne pas avoir emporté quelques petites choses à grignoter entre les repas, car ce n’est pas toujours très copieux et puis ça manque un peu de chocolat ou d’un petit désert sucré

Couché de soleil
Couché de soleil
Couché de soleil

Couché de soleil

Jour 3: réveil au soleil, farniente, petite plongée masque tubas prêtés par nos amis espagnols, petites finitions sur le château de sable et repas: poisson, riz, banane frite et salade Peut-être qu’a la fin du séjour nous aurions envie d’une bonne grosse pizza tiens! et de chocolat en dessert.

Plage du matin
Plage du matin
Plage du matin
Plage du matin
Plage du matin
Plage du matin

Plage du matin

Etoile de mer à 4 bras

Etoile de mer à 4 bras

L’après-midi, nous nous en allons finir notre excursion de la veille. Nous partons à la découverte de deux nouvelles iles.

L’une n’est plus habitée, il ne reste que le vestige d’une petite cabane. Nos amis espagnols nous prêtent leur masque et leur tuba pour aller voir ces nouveaux fonds marins.

On découvrira alors le « pepino de mar » en traduction littérale: le concombre de mer. Enfin du moins c’est ce que cette chose nous a inspiré! ça ressemble à un mixte entre une grosse courgette et une étoile de mer, mais au touché ça parait complètement flasque^^ Une découverte étrange, il faudra que l’on regarde ce que c’est exactement un de ces jours!

1ere plage
1ere plage
1ere plage
1ere plage
1ere plage
1ere plage

1ere plage

Nos compagnons de route espagnols

Nos compagnons de route espagnols

On s'la pète on s'la peeeeeeète!!
On s'la pète on s'la peeeeeeète!!

On s'la pète on s'la peeeeeeète!!

La seconde ile est aussi charmante que les autres et nous sommes accueillis par une nouvelle famille de Kuna. Nous nous payons un coca (le système de vente est toujours bien en marche même au milieu de nulle part, ils savent y faire) et saisissons l’opportunité d’échanger quelques mots sur leur vie.

Ici, pas d’eau douce, on nous explique qu’une fois par semaine, ils vont chercher l’eau dans un fleuve sur le continent. C’est encore plus rustique que sur notre ile sur laquelle il y a un forage ou un puits.

2nd plage
2nd plage
2nd plage
2nd plage
2nd plage
2nd plage

2nd plage

Fin de journée, retour sur notre ile, repas: le traditionnel poisson, riz, banane frite et salade

Nous finissons notre troisième journée autour d’un jeu de cartes avec les Espagnols et dodos, demain, une autre grosse journée nous attend !

Fin de journée sur l'isla limon avec un superbe couché de soleil
Fin de journée sur l'isla limon avec un superbe couché de soleil
Fin de journée sur l'isla limon avec un superbe couché de soleil
Fin de journée sur l'isla limon avec un superbe couché de soleil
Fin de journée sur l'isla limon avec un superbe couché de soleil
Fin de journée sur l'isla limon avec un superbe couché de soleil
Fin de journée sur l'isla limon avec un superbe couché de soleil

Fin de journée sur l'isla limon avec un superbe couché de soleil

Jour 4, aujourd’hui les Espagnols s’en vont, mais nous ne restons pas seuls très longtemps. Un nouvel arrivage de touriste arrive: 3 allemands et 2 françaises (une fille et sa maman).

La journée commence comme les suivantes par un petit déjeuner suivi d’une petite sieste ou du moins d’un temps de repos.

En milieu de matinée, un des Indiens commence à pêcher depuis la plage en lançant un simple fil de pêche avec un hameçon sur lequel est accroché un bigorneau et un morceau de corail en guise de poids. Et ça mord !!

Jérome s’y met aussi, mais il n’a pas tellement le coup de main et malgré les conseils des Indiens ça ne mord pas.

Alors, nous décidons d’enfiler masque et tubas et d’aller voir vers le récif de corail. Mais finalement ,a à peine quelques mètres de la plage, il y a de l’agitation dans l’eau et un gros banc de petits poissons: ça chasse dans le coin. Jerome laisse trainer son fil et son appas et en moins de 3 secondes il attrape un poisson ! Le repas d’au moins une personne est assuré !

 

Le midi, on sympathise avec Claire et sa maman. On mange… Vous savez déjà !!

Au programme de l’après-midi, rien de prévu - repos.

 

Dernière nuit dans notre tente sous un ciel très étoilé.

session pêche
session pêche
session pêche

session pêche

On s'occupe comme on peut :-)
On s'occupe comme on peut :-)

On s'occupe comme on peut :-)

Dimanche 28 février, alors que nous pensions rejoindre le continent vers les environs de 14 - 15h, nous embarquons en début d’après-midi avec les autres touristes pour une nouvelle excursion. Comme ils veulent faire d’une pierre deux coups dans les transports, c’est tout bénéfique pour nous, car nous allons pouvoir découvrir de nouvelles iles, ce qui n’était pas prévu au début.

Le seul hic, c’est que nous prenons l’avion le soir même et que ne sachant pas quel était le programme, nous venions tout juste de prendre notre douche pour être tout propre pendant le voyage… La mer est agitée aujourd’hui et nous nous faisons complètement tremper sur le bateau… Quitte à être à nouveau plein de sel autant en profiter (oui, nous sommes franchement à plaindre!!).

Le premier arrêt se fait dans la piscine naturelle. À quelques dizaines de mètres de la barrière de corail, les bancs de sable se rapprochent de la surface et créent une zone en pleine mer avec moins de 50 cm de profondeur. C’est splendide! Pas besoin de masque tubas ici, nous voyons les poissions comme dans un aquarium.

Piscine naturelle
Piscine naturelle
Piscine naturelle
Piscine naturelle
Piscine naturelle
Piscine naturelle
Piscine naturelle

Piscine naturelle

Le second arrêt se fait sur l’Isla Pelicanos. C’est une minuscule ile avec 3 palmiers et une cabane dans laquelle vit une famille. Nous en profitons pour faire une séance carte potale. Comme nous ne sommes initialement pas prévus pour ce tour, nous devons payer une taxe de 3 euros au propriétaire de l’ile (sur chaque ile, une taxe est à payer, mais jusqu’à présent, elle était incluse dans le prix de l’excursion).

 

La fin de la journée est un peu moins rigolote, le trajet retour jusqu’à l’aéroport est interminable, nous sommes brassés par la route. Nous arrivons à l’aéroport un peu poisseux, la peau pleine de sel, mais de superbes images plein la tête.

Notre prochaine destination: Medellín en Colombie.

Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos
Isla de los pelicanos

Isla de los pelicanos

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