Nous voilà donc, vendredi 13 novembre, de retour à Santiago. On ne sait pas trop ce qu'on va y faire, ni combien de temps on doit y rester. On avait pris rendez-vous à l'ambassade de France le matin même en pensant que le bus arrivait à 8h du matin et du coup on l'a loupé.

La première nuit, on trouve difficilement une auberge pour dormir. Dans le quartier ou l’on est, tous les hôtels sont déjà complets, c'est le quartier le plus "tendance" et festif de la ville et on n'a pas de réservation.

Pour les deux jours suivants, on décide de tenter à nouveau le couch surfing, et c'est Carlos qui nous accueillera.

On profite de ce weekend ensoleillé pour découvrir les parcs de la ville qui sont sincèrement très agréable. On retrouve un peu une vie de citadin à faire les grands centres commerciaux : les gigantesques Mall et il y en a partout !

Le lundi, et jusqu'au vendredi, on est hébergé par Maria Teresa, la maman de Nato, notre premier Couch au Chili sur l'isla de Chiloe.

Ce coup-ci, on parvient à avoir un rendez-vous à l'ambassade pour lancer la procédure. Ils nous informent qu'ils reçoivent les passeports tous les jeudi, donc on peut s'attendre à le recevoir le 26 juillet. He bien, on a du temps devant nous!

On fera ainsi la connaissance du reste de la famille (Gonzalo, Macarena, La Domi ...). Maria Teresa prend soin de nous et nous concocte de petits plats excellents. De notre côté, on leur fait découvrir notre version de la pâte à crêpe et surtout les crêpes salées (la farine de sarrasin n'existe pas au Chili) qu'ils ont beaucoup appréciées.

On découvre aussi la fameuse méthode pour faire un dulce de leche (ou manjar ici) ultra rapide et ultra facile, et avec ça, la recette du Pastel Napoléon (revisité à la Chilienne). On se garde la recette, on essaiera un peu plus tard!

Maria Teresa nous amène sur les hauteurs de Santiago, ce sont les nouveaux quartiers plutôt huppés de la ville, ou vie une population assez aisée. Ça change du centre-ville, ici les logements sont vraiment d'un haut standing.

Les jours défilent assez vite finalement et on en profite pour bien se reposer.

Mais arrive le weekend et on ne veut pas abuser de la gentillesse de la famille de Nato. On décide donc de louer une voiture pour aller vadrouiller dans le sud de Santiago, aller voir la mer et faire un parc naturel. La région ne vaut pas forcément le détour et on ne s’était pas vraiment arrêté la première fois. Mais quitte à être de retour à Santiago, autant en profiter.

On récupère donc notre voiture de location vendredi midi et on s'en va en direction de Puertecilo. On y arrive en milieu d'après-midi. L'endroit est vraiment charmant, mais on sent qu'il s'y trame quelque chose. De très belles maisons sont en constructions et s'enchainent resto et petites auberges dans la seule rue du "village". Des terrains sont à vendre, on a presque envie de se renseigner !

En fait je pense que l'endroit sera bientôt le prochain lieu de vacances de personnes fortunées et un prochain spot de surf, alors qu'il y a surement 2 ou 3 ans ce n'était certainement qu'une petite bourgade de pêcheurs.

Il n'y a rien d'ouvert pour acheter à manger et planter la tente semble difficile alors on décide de reprendre la route. Un autre chemin mène on ne sait où et il n'est pas répertorié sur notre GPS. Comme on aime les surprises, on continue à le suivre. On finit par arriver sur une superbe plage dont on a le sentiment qu'elle est encore totalement inconnue (mais certainement plus pour très longtemps). Il y a des dunes de sable noir tellement parfaites qu'on a même peur de les abimer!

De toute façon on n'a toujours rien pour manger donc finalement on décide de tracer jusqu'à Pichilemu qui est un très gros spot de surf de la côte. On y arrive assez tard, mais on trouve facilement un hébergement. Par contre la saison touristique n'est pas encore arrivée et la ville est un peu morte le soir.

Samedi, on décolle assez tard après une bonne grasse matinée. On retourne rapidement faire un tour près de la plage pour voir le surf puis on poursuit notre route vers la vallée du vin (Vallee de Colchagua). Les paysages sont jolis il y a des vignes partout. On tente d'aller visiter une bodega, mais le prix nous en dissuade. Il faut compter entre 15 et 25 euros la visite, mais pour uniquement 2 ou 3 verres de dégustation quand il ne faut pas encore payer au verre dégusté !

On poursuit donc jusqu'au parc Siete Tazas.

Puertecilo
Puertecilo

Puertecilo

La plage "inconnue"
La plage "inconnue"
La plage "inconnue"
La plage "inconnue"
La plage "inconnue"
La plage "inconnue"
La plage "inconnue"

La plage "inconnue"

La plage de Pichilemu
La plage de Pichilemu

La plage de Pichilemu

Paysages rencontrés sur notre route
Paysages rencontrés sur notre route

Paysages rencontrés sur notre route

Les vignes des la région de Santa Cruz
Les vignes des la région de Santa Cruz

Les vignes des la région de Santa Cruz

Globalement, les routes sont de bonne qualité et le voyage se passe bien. Le seul hic: les Chiliens de la région de Santiago ne savent vraiment pas conduire et manquent cruellement de courtoisie et de patience (et de respect) !! ça klaxonne dans tous les sens, ça ne respecte pas les priorités, ça roule à gauche sur l’autoroute sans jamais se rabattre et malheur à toi si tu ne connais pas ta route, car personne ne te laissera prendre la bonne file même si tu as mis ton clignotant pour avertir suffisamment tôt!

On arrive au parc assez tard. On ne s'y attendait pas, mais il y a beaucoup de monde. Alors que nous on pensait pouvoir planter notre tente en pleine pampa comme d'habitude. On se rend vite compte que ça ne sera pas possible, à moins de payer un camping, mais à 3000 par personne alors qu'il n'y a pas de douche (soit presque 10 euros) ça nous embête un peu.

Finalement, on décidera de dormir dans la voiture sur le bord d'un petit chemin, de toute façon la nuit il n'y a plus personne qui passe.

Dimanche matin, on se réveille pas si mal que ça pour une nuit dans la voiture.

Lorsqu'on arrive à l'entrée du site, c'est douche froide. Le prix annoncé est de 2500 pesos pour les résidents chiliens et 5000 pesos pour les étrangers. En gros on doit payer 15 euros pour voir une cascade... Comment dire... Ils nous prennent vraiment pour des vaches à lait !!!

Mais finalement, on parvient à négocier et à payer le prix chilien qui reste raisonnable. Mais à cette condition, on ne peut pas remonter plus loin dans le parc, car si on nous demande nos tickets ça risque de poser problème... Bon de toute façon ce n'est pas le plus intéressant.

Le site est assez joli, ça ne sera pas la plus belle chose qu'on ait vu au Chili, mais la balade reste tout de même très agréable. On en profitera pour se perfectionner sur les photos de style de cascade.

Parque Siete Tazas
Parque Siete Tazas
Parque Siete Tazas
Parque Siete Tazas
Parque Siete Tazas
Parque Siete Tazas
Parque Siete Tazas
Parque Siete Tazas
Parque Siete Tazas

Parque Siete Tazas

On finit la visite en fin de matinée et on décide de reprendre la route en direction de Santiago. Comme on doit rendre la voiture le lendemain avant midi, se rapprocher de la ville n'est pas une mauvaise chose.

On se dit qu'en empruntant les petites routes de village plutôt que l'autoroute on en profitera plus et que peut-être on trouvera un hébergement un peu moins cher que dans une grosse ville. Mais en fait on ne trouvera aucun hôtel et on finira par arriver à Santiago.

Bon, encore une fois c'est galère de trouver un hôtel pas trop cher et où il y a de la place. On décide après avoir tenté 5 ou 6 hôtels de retourner à celui où on avait dormi à notre arrivée au Chili. Il est cher, mais au moins on en a pour notre argent.

Lundi, c'est un peu la même galère: après avoir rendu la voiture on trouve un café avec internet pur faire des demandes de couch surfing, mais personne n'a de disponibilité... Finalement, on retournera chez Maria Teresa une dernière fois !

Les copines
Les copines

Les copines

Un lézard oui passait par là

Un lézard oui passait par là

Sur le chemin du retour

Sur le chemin du retour

Mardi, on espère vraiment que le passeport va arriver jeudi. On commence à trouver le temps long et en plus on dépense notre budget pour rien.

On trouve sur internet une auberge de jeunesse qui propose des chambres privées pour 18000 pesos par jour (soit le même prix que pour une nuit en dortoir à deux), et en plus sur les hauteurs de la Plaza de Armas, place principale de la ville.

La vue est top, il y a des concerts sur la place dans la journée, on a une terrasse devant notre chambre c'est pas trop mal !

Mercredi, on fait la connaissance de deux Canadiens de Montréal avec qui on sympathise assez vite. On décide d'aller boire un verre dans le quartier Bellavista le soir même et de manger au restaurant. Ça sera l'occasion de fêter l'anniversaire de Jérôme un peu en avance.

Finalement, la soirée s'éternise, on passe un très bon moment en leur compagnie et on rigole beaucoup.

Maintenant, on a encore plus hâte d'y aller et de découvrir le pays!

Vu depuis notre chambre
Vu depuis notre chambre
Vu depuis notre chambre
Vu depuis notre chambre
Vu depuis notre chambre

Vu depuis notre chambre

Jeudi, c'est le jour J. On doit attendre 16h30 que l'ambassade nous prévienne pour savoir si le passeport est arrivé.

JACKPOT !!!! on reçoit un mail comme prévu qui nous annonce qu'on peut aller le récupérer..

Ha ! Enfin, les choses sérieuses reprennent! Dans la foulée, on file au terminal de bus acheter deux billets vers Calama pour le soir même. Le but est de rejoindre San Pedro et de faire l'excursion au désert d'Uyuni en Bolivie. La saison des pluies va commencer et on voudrait en faire un maximum avant. De plus, si on remonte par l’Argentine, les prix des bus sont beaucoup plus chers.

24 h de bus en prévision…

Le passeport !!

Le passeport !!

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