Cuenca et Vilcabamba

Dimanche 17 avril, nous arrivons à Cuenca dans la soirée. Pour la première nuit, nous ne cherchons pas loin et nous prenons le premier hôtel à proximité du terminal de bus.

Lundi 18 avril, nous rejoignons le centre historique de la ville dans la matinée et nous prenons un nouvel hôtel à quelques mètres de la place principale.

Le centre historique de Cuenca est vraiment charmant, d’autant plus que le temps est superbe, c‘est très agréable.

Dans l’après-midi, nous faisons un tour rapide dans la ville et nous passons surtout beaucoup de temps dans les boutiques de chapeau Panama. Deux en particulier sont recommandées dans les guides.

L’une est très authentique, tenue par un vieux papi. Elle ressemble d’ailleurs plus à un vieil atelier dans lequel de nombreux chapeaux couverts de poussières sont suspendus au plafond, qu’à un magasin. Le gérant nous appelle « les amis français »! Normal, la boutique est ventée dans le routard et donc de nombreux Français viennent leur rendre visite.

C’est le petit fils qui nous amène à l’étage dans une petite pièce où sont entreposés de nombreux chapeaux. Là, nous discutons, nous essayons, nous rigolons, nous discutons à nouveau et nous négocions ^^ en tant qu’« amis » nous pouvons avoir un petit prix non ??

Seule déception, nous ne pouvons pas voir la conception des chapeaux. Le jeune homme nous explique qu’ils sont fabriqués par les paysans dans les villages voisins de Cuenca, nous ne pouvons pas voir le tissage ici… Tant pis !

Casa del sombrero

L’autre boutique est moins familiale. Ils proposent toute une large gamme de chapeaux bas de gamme et dans une petite pièce attenante, des chapeaux plus fins, dont l’un tellement fin que son prix atteint les 1000 dollars, un petit bijou!

Cette boutique à l’avantage de faire également musée. Encore une fois, nous ne pouvons pas assister au tissage du chapeau, mais par contre nous pouvons assister à sa mise en forme. Oui, parce qu’il y a bien un procédé de mise en forme faisant intervenir des machines et tout un savoir-faire !

Intéressants, nous ne pensions pas qu’il fallait tant de travail pour un chapeau.

Avec tout ça, l’après-midi est vite passée ! Maintenant que nous avons fait le tour des boutiques et que nous sommes devenus de fins connaisseurs (exigeants), nous prenons le temps de réfléchir avant l’achat, demain.

Mise en forme des chapeaux dans la seconde boutique

Mardi 19 avril, aujourd’hui, nous prenons le temps de visiter la ville. De nombreuses églises valent le coup d’oeil, mais la cathédrale de la place centrale dépasse largement toutes les autres réunies. Selon moi, c’est d’ailleurs l’une des plus belles cathédrales d’Amérique du Sud, en tout cas par son aspect extérieur.

Nous avons même l’opportunité de grimper tout en haut pour observer la ville vue du ciel.

Le temps est plus mitigé et une petite averse tombe régulièrement entre deux phases de grand soleil, ce qui n’empêche pas les Équatoriens d’avoir toujours une glace à la main !

Autre chose que nous remarquons aussi, il y a des boulangeries à tous les coins de rue! mais bon malheureusement, ce n’est pas pour ça que nous arrivons à trouver de bonnes pâtisseries ou viennoiseries… Je crois qu’ils oublient les deux ingrédients principaux: le beurre et le sucre… La loose !

Nous revenons également dans chacune des deux boutiques de chapeau et nous choisissons de faire notre achat chez le papi, qui se sera fait deux nouveaux « amis » français !

Puisque les glaces semblent réputées ici, nous faisons une pause goûter dans le glacier de la place qui fait aussi restaurant et qui est quasiment complet de 8h du matin à 23h le soir. Et très sincèrement, nous vous le conseillons, tout est très bon, les glaces, les plats et même le pain

Pour la peine, nous y retournerons manger le soir.

Mercredi 20 avril, journée de bus pour rejoindre la ville de Vilcabamba dans le sud du pays, notre dernière étape.

Cette ville est réputée pour la longévité de ses habitants qui seraient nombreux a être centenaires.

En vrai, il semblerait plus que cela soit un mythe, voire un argument touristique qui a franchement bien fonctionné puisqu’aujourd’hui, nous rencontrons plus de retraités américains qui sont venus s’installer ici en vue de faire durer leurs vieux jours et de nombreux hippies de toutes nationalités que de vrais Équatoriens.

Bien que très agréable, cette petite bourgade n’est donc pas la plus équatorienne des bourgades équatoriennes ^^

Jeudi 21 avril, nous partons en petite randonnée dans les environs du village. La balade nous amène sur les hauteurs de la ville. De là, nous pouvons apercevoir toutes les montagnes environnantes qui fricotent avec les nuages. Notre but est d’aller voir de plus près la fameuse falaise Mandango qui tranche dans le paysage et que nous apercevons de loin à travers les montagnes lorsque nous arrivons dans la ville de Vilcabamba.

Nous arrivons sans difficulté au pied de cette falaise, bien que le chemin ne soit pas des plus safe ! Il semblerait d’ailleurs qu’un chemin en fasse le tour avant de redescendre un peu plus loin, mais il faudrait être un peu suicidaire pour le tenter ou alors aimer le danger… Ce n’est pas notre cas, enfin surtout pas le mien

Nous redescendons tranquillement puis allons manger un bout dans un restaurant mexicain qui aura été notre QG durant notre séjour.

El Mandango - Vilcabamba