Mercredi 6 avril, nous passons la frontière Colombie/Équateur. Première surprise, tous les taxis disposent d'un compteur tarifaire et de caméras de surveillance ! Deuxième surprise, lorsque nous retirons de l'argent au distributeur, celui-ci prend une photo avant l'opération par mesure de sécurité ! Tout ça est très rassurant et surprenant!

Nous arrivons en début de soirée à Ibarra, ville qui vaudrait le détour d'après le petit futé. De nuit, la ville nous paraît comme toutes les autres. Mais contrairement à ce à quoi nous nous attendions, les logements sont chers (enfin, tout est relatif, mais par rapport à la Colombie c'est beaucoup plus cher).

Nous parvenons tout de même à négocier pour faire baisser le prix de 5 dollars, voilà qui nous va très bien

Nous sommes dans le centre-ville, mais nous avons du mal à trouver un endroit pour manger alors qu'il est juste 20h et la ville nous paraît bien morte.

Jeudi matin, la ville a repris vie, mais ne nous semble pas plus attirante que cela. Nous faisons un tour rapide dans le "centre historique", mais à part une ou deux belles églises... Bof, il n'y a pas grand-chose à voir alors nous décidons de ne pas nous attarder et de rejoindre notre deuxième étape: Otavalo.

Seul point positif, nous avons trouvé une boulangerie qui fait de super bons croissants au beurre, ça faisait longtemps que nous ne nous étions pas régalés avec ce genre de produit.

C'est reparti pour un petit tour de bus. Otavalo est une ville réputée pour ses marchés et notamment pour son marché artisanal. Il est généralement plus important les mercredi et samedi, car tous les artisans des villages environnants viennent vendre leur artisanat. Mais au moins, l'avantage du jeudi c'est que le marché n'est pas encombré de touristes et que les prix sont donc plus raisonnables et les commerçants plus ouverts à la négociation.

 

Moi j'ai envie de tout acheter... Le hic, nous n'avons pas le budget et encore moins la place dans nos sacs à dos!!

C'est la première fois que nous pouvons nous intéresser à ces fameux chapeaux Panama qui sont bel et bien équatoriens et non panaméens!

Le problème c'est que nous n'y connaissons rien... La négociation est rude, les commerçants ne lâchent pas grand-chose... Nous hésitons, nous faisons un tour, nous revenons, nous hésitons à nouveau, nous discutons, puis finalement, nous n'achetons pas

Nous choisissons d'attendre d'être à Quito pour en apprendre plus sur ces chapeaux et la relation qualité prix, une formation s'impose!!

 

En milieu d'après-midi, nous reprenons donc un bus pour rejoindre Quito. Sur la route, nous découvrons les splendides paysages équatoriens, ça promet pour la suite ;-)

Paysages sur la route de Quito

Paysages sur la route de Quito

L'arrivée à Quito est un peu compliquée. Le bus nous laisse à l'extérieur de la ville et nous ne comprenons pas grand-chose aux transports en commun mis en place ici. Rien n'est expliqué, il n'y a quasiment pas de panneaux... Les gens ne semblent pas non plus s'intéresser à nous, ça nous change de la Colombie!!!

Nous tentons de demander comment rejoindre le centre historique, mais nous n'obtenons que des explications assez vagues...

Nous comprenons tout de même qu'il faut emprunter le métrobus... Là, nous rencontrons une jeune belge qui vit à Quito depuis 6 mois et qui nous explique un peu plus le fonctionnement de ces bus. Ça devient plus clair!

30 minutes plus tard, il faut à nouveau changer de bus, mais c'est overbooke. C'est l'enfer entre les gens qui descendent et ceux qui montent, nous sommes encombrés avec nos gros sacs, nous lâchons l'affaire et nous décidons de marcher.

Nous nous rapprochons du centre puis nous finissons notre course en taxi.

 

Nous trouvons rapidement l'hôtel où nous avons réservé une nuit. Ça semble calme, nous allons pouvoir bien dormir, ça fait plaisir.

Nous sortons faire un tour rapide le soir pour aller manger quelque chose puis nous rentrons dormir, demain est un autre jour !

Vendredi, nous allons visiter la ville toute la journée. Il fait beau lorsque nous sortons de l'hôtel le matin. Appareil photo à la main, nous nous baladons dans la ville. L'héritage colonial est bien présent à Quito, il y a vraiment beaucoup de choses à voir. La topographie de la ville nous permet toujours d'avoir une large vue sur les rues environnantes, nous ne nous sentons pas emprisonnés.

Seul désagrément (et pas des moindres), les bus sont une calamité et crachent des fumées noires sans arrêt, que les gens se prennent en pleine poire.... Je crois que nous avons perdu au moins 5 ans de notre vie à marcher dans les rues de la ville!!! Et la technique du pull sur la bouche et le nez ne marche évidemment pas du tout...

Mis à part ça, la ville est très agréable.

Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito
Quito

Quito

Laverie artisanale à Quito, regardez bien, pas de laverie mais des éviers !!

Laverie artisanale à Quito, regardez bien, pas de laverie mais des éviers !!

Plusieurs collines offrent de super points de vue sur l'ensemble de la ville. Nous montons sur l'un d'entre eux. De là, tout est calme, nous entendons juste un bruit sourd provenant de la ville.

point de vue sur la ville
point de vue sur la ville
point de vue sur la ville
point de vue sur la ville

point de vue sur la ville

Nous poursuivons la visite par la rue La Ronda, à l'architecture particulière dans laquelle se trouvent de nombreuses boutiques d'art. Nous nous arrêtons dans une boutique qui vend des chapeaux Panama. C'est l'occasion d'en savoir un peu plus sur ces chapeaux de paille et pour savoir comment choisir.

Au final, nous passerons presque plus d'1 heure à discuter de l'équateur et de ses populations avec les gérants du magasin. Nous sortirons tout de même du magasin avec des billes en main pour l'achat d'un chapeau.

 

Le temps s’est couvert assez rapidement et il se met à pleuvoir. Nous courons dans un petit bouiboui pour aller manger quelques empanadas à l'équatorienne puis, ne voyant pas d'amélioration du temps, nous rentrons à l'hôtel.

rue La Ronda
rue La Ronda
rue La Ronda

rue La Ronda

Samedi, nous poursuivons la visite de Quito et de ses alentours. Nous nous rendons en premier lieu au marché artisanal de la mariscal. On y trouve énormément de choses très colorées telles que bijoux, textiles, etc. Nous y faisons un tour rapidement, mais n'achetons rien, c'est juste pour le plaisir des yeux.

Le marché, haut en couleur
Le marché, haut en couleur

Le marché, haut en couleur

De la nous nous dirigeons vers le téléphérique. Nous marchons pendant 45 bonnes minutes et puis pour ne pas perdre trop de temps (et par flemme) nous finissons en taxi.

Mais une fois au pied du téléphérique et après consultation des prix, nous décidons de faire marche arrière. Le prix est correct (8,5$ par personne), mais finalement nous nous disons que ça ne vaut peut-être pas la peine de dépenser 17$ juste pour un point de vue sur la ville.

D'autant plus qu'encore une fois de gros nuages se pointent et nous ne sommes donc pas certains d'avoir une vue dégagée.

Nous redescendons et empruntons à nouveau le métrobus puis un bus jusqu'au monument "la mitad del Mundo".

C'est un complexe culturel et touristique sur lequel vous avez à la fois un pied dans l'hémisphère nord et l'autre dans l'hémisphère sud, mais en vrai, il paraît que c'est plus symbolique qu'autre chose même si nous n'en sommes pas loin! Il y a également quelques musées super intéressants, dont l'un qui présente la mission géodésique française qui a permis de déterminer la forme de la terre, et un autre qui permet de tester tout un tas d'expériences sur le magnétisme ou autre.

Il paraît que l'on pèse aussi moins lourd sur la ligne équatoriale! Bref petit moment culturel pas désagréable, ça occupe bien la fin de la journée.

La mitad del mundo, un pied dans l'hémisphère sud, l'autre dans l'hémisphère nord !
La mitad del mundo, un pied dans l'hémisphère sud, l'autre dans l'hémisphère nord !
La mitad del mundo, un pied dans l'hémisphère sud, l'autre dans l'hémisphère nord !
La mitad del mundo, un pied dans l'hémisphère sud, l'autre dans l'hémisphère nord !
La mitad del mundo, un pied dans l'hémisphère sud, l'autre dans l'hémisphère nord !
La mitad del mundo, un pied dans l'hémisphère sud, l'autre dans l'hémisphère nord !
La mitad del mundo, un pied dans l'hémisphère sud, l'autre dans l'hémisphère nord !

La mitad del mundo, un pied dans l'hémisphère sud, l'autre dans l'hémisphère nord !

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