Mercredi 20 janvier, comme prévu, on quitte le Brésil à 23h00 par un avion qui nous amène à New York. Puis on reprend un autre avion à 8h00, heure locale pour aller à Houston au Texas. De là, on reprend enfin un dernier vol à 18h pour arriver à 21h40 à Managua, capitale du Nicaragua.

 

Haaaa les États-Unis... Petite parenthèse dans un voyage de 10 mois en Amérique latine, ça fait drôle! Bon, c'est vrai qu'on apprécie certaines choses: on doit récupérer nos bagages à New York, mais pas la peine de faire la queue pour les réenregistrer, un homme les réceptionne directement dès le passage de la douane! Au top, pas besoin de galérer! Les sanitaires sont nickel, tout fonctionne au détecteur de mouvement, ouai quand même ça fait partie d'un certain confort et on apprécie^^

 

Depuis le temps qu'on transite dans les aéroports (avec aussi nos anciens voyages) et le temps qu'on a passé en bus à mal dormir depuis le début de notre voyage, cette fois-ci on craque et on s'achète LE fameux tour de cou qui permet de reposer sa tête et de dormir assis. C'est le gros achat du jour, mais croyez-nous, c'est un luxe qui aura bien son utilité les 5 prochains mois!

 

Dernier point choquant: maintenant, vous pouvez aller boire un coup et manger sur le pouce devant une tablette! Mais où va le monde!! Non, mais sérieux, les gens ne peuvent pas lâcher les réseaux le temps de grignoter un truc??? La preuve en image.

 

Bref un long périple pour finalement retourner en Amérique centrale, ne cherchez pas à comprendre les compagnies aériennes, ça coûtait moins cher de prendre 3 avions, 24 heures de voyage et de traverser un continent que de faire un vol direct...

Leon - Cerro Negro - Las Penitas
Leon - Cerro Negro - Las Penitas

Nous voilà donc arrivés à Managua sans encombre. On saute dans un taxi qui nous amène dans une auberge dans laquelle nous avons déjà réservé deux lits en dortoirs pour la nuit. Managua est la capitale du Nicaragua et les prix sont donc plus chers que dans le reste du pays. Deux lits en dortoirs nous coûtent 20 euros, mais pour la première fois, on a l'impression d'en avoir pour notre argent. L'auberge est très mignonne, complètement clean. C'est un dortoir de 5 et il n'y a qu'un seul lit superposé, on a la salle de bain dans la chambre, les lits sont grand et la chambre est spacieuse et bien aménagée.

Le petit déjeuner est compris dans le prix: café, pancakes, banane et pastèque, ça passe super bien!

 

On fera la rencontre de Diego, un Chilien (mais ils sont partout!) en voyage en Amérique centrale, qui projette comme nous d'aller à Leon le lendemain. On fera donc un bout de chemin ensemble.

Vendredi matin, on se réveille tranquillement, profite du petit déjeuner de l'hôtel puis on récupère nos sacs et on s'en va direction le terminal de bus de Managua, ou ce qui fait office de terminal de bus.

Par chance, Diego sait déjà où il est alors on ne se pose pas trop de question et on le suit.

Comme on pouvait s'y attendre c'est quand même beaucoup moins bien organisé que dans les pays que l'on a déjà visités, mais les gens du coin savent comment ça fonctionne, nous n'avons qu'à leur demander!

On arrive à Leon en début d'après-midi, après 1h30 de route. Au terminal de bus, plusieurs solutions pour rejoindre le centre ville : le taxi à 20 córdobas par personne (65 centimes), le vélo taxi à 2 US$ par personne ou la camionnette à 4 córdobas par personne, soit 13 centimes. On opte pour la camionnette qui pourrait tout aussi bien être utilisée pour transporter du poulet!! On le savait, les transports sont authentiques ici!!

On rejoint une auberge qu'on nous avait conseillée à Managua. À 5 euros le lit en dortoir de 4, ça ira très bien!

Bon par contre, question intimité, c'est moyen: un vieux rideau de douche sépare la chambre des toilettes. Autant prévoir le moment où vous voulez aller sur le trône pour être tranquille! Passée cette question délicate, on profite de l'après-midi pour visiter la ville. Plutôt mignonne et assez tranquille, il y a beaucoup de maisons de couleur.

Leon
Leon
Leon
Leon
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Leon
Leon
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Leon
Leon
Leon
Leon
Leon
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Leon
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Leon
Leon
Leon

Leon

Sur la place centrale, la cathédrale est en réparation, mais ils ont déjà refait toute la peinture blanche du toit et on peut y accéder.

De là-haut, la vue est splendide, et cette peinture blanche met vraiment en valeur le bâtiment!

 

Le midi, on trouve un petit comedor dans le marché ou on mange du riz, des haricots rouges, un bout de poulet grillé et un peu de salade de choux avec une galette de maïs comme au Mexique pour environ 1euro par personne. Que demander de plus!

 

On se renseigne auprès des tours pour monter le volcan Cerro Negro. Mais les tours proposent l'excursion pour 30 US$ par personne alors qu'on peut le faire par nous même pour 11 US$. Le seul inconvénient, il faut prendre un bus qui part à 5 h du matin et il faut marcher 7 km de plus que le circuit en tour. Marcher coûte moins cher, on choisit donc l'option économique!!

 

Pour le soir, on décide d'aller faire des courses au supermarché. Au menu: spaghetti à la sauce tomates, on en a encore pour 3 francs 6 sous!!

La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit
La cathédrale et la vue depuis son toit

La cathédrale et la vue depuis son toit

Moyen de transport haut en couleur !
Moyen de transport haut en couleur !
Moyen de transport haut en couleur !
Moyen de transport haut en couleur !
Moyen de transport haut en couleur !
Moyen de transport haut en couleur !

Moyen de transport haut en couleur !

Samedi, le réveil à 4h30 du matin pique un peu, mais c'est pour la bonne cause! On monte dans un vieux bus d'école jaune américain ayant fait son temps aux États-Unis, et refourgué en Amérique centrale. Autant vous dire qu'au bruit que fait le bus lorsque le chauffeur freine, on se rend bien compte qu'il a eu plusieurs vies!!

Le bus nous laisse à 6h30 au niveau d'un sentier non répertorié sur notre GPS! On se dirige alors à l'œil vers le centre d'information au pied du volcan. À la lueur matinale, la balade est sympa, c'est la campagne et c'est super tranquille! 

Balade matinale
Balade matinale
Balade matinale
Balade matinale
Balade matinale
Balade matinale

Balade matinale

On arrive à 8h30 au centre d'information, ou on paye alors 5 euros de droit d'entrée et 5 euros de location de planche en bois pour la descente.

 

Le Cerro Negro est un volcan totalement recouvert de cendre noire, ce qui crée un contraste splendide avec la forêt des alentours. Il nous reste 3 km de marche avant d'arriver au sommet. La planche sous le bras, on n'est plus abrité par les arbres, il commence à faire bien chaud.

 

Au fil de la montée, on découvre peu à peu le paysage qui se dévoile, c'est magnifique! Le cratère n'est pas loin de nous non plus, mais l'accès n'y est pas autorisé, dommage...

Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan
Sur les pentes du volcan

Sur les pentes du volcan

Une fois en haut, il ne reste plus qu'à redescendre, le cul, simplement posé sur une planche de bois c'est un peu impressionnant, la pente n'est pas tellement douce! J'y vais la première, mais joue des pieds tant que je peux pour freiner!!! Équipée d'un masque, les yeux sont protégés, mais de la poussière, on en bouffe!! Je ne suis pas encore arrivée en bas que Jérôme me double à fond les ballons! Lui, les freins il ne connait pas!!

Leon - Cerro Negro - Las Penitas
Leon - Cerro Negro - Las Penitas
Leon - Cerro Negro - Las Penitas
Leon - Cerro Negro - Las Penitas
Leon - Cerro Negro - Las Penitas

glissade sur cendre de volcan

Arrivé en bas, on est littéralement couvert de poussière noire des pieds à la tête. On a du sable dans les poches, dans les cheveux, dans les oreilles... Une bonne douche serait la bien venue!!!

Une famille de Nicaraguayen rencontrée en route accepte de nous ramener à Leon dans la benne de leur pic-up. On s'arrête en chemin acheter à manger sur le bord de la route. Ici, tous les gens possèdent leurs poules, leurs cochons et leurs vaches et de temps en temps proposent des assiettes bien garnies. C'est marrant d'ailleurs, les petits porcelets se baladent comme des chiots et viennent piquer les bouts de viande qui tombent du barbecue.

Manger dans la benne sur un chemin de terre, ce n'est pas évident alors on fait une pose avec la famille pour manger chez l'un d'entre eux avant qu'ils nous déposent devant notre hôtel.

L'après-midi, on se reposera et surtout on donnera une seconde vie à nos vêtements du matin!!

Leon - Cerro Negro - Las Penitas

Dimanche, on part à l'aventure. Enfin on va juste à la plage, mais on y va en bus alors ça ne change pas grand-chose^^ première étape, attraper à nouveau un camion à poule pour aller au petit marcher. De là, on prend un autre bus qui nous amène à Las Penitas.

Il y a déjà du monde qui attend. Lorsque le bus arrive, tout le monde se bouscule: le premier qui arrive à monter a une place assise. Les autres seront debout à sentir les aisselles des autres! Au final, il y a plus de gens debout que de gens assis. S'il y a un centimètre carré de libre, on pousse et on y met une personne. Par banquette de deux sièges, vous pouvez compter déjà 4 personnes avec les enfants.

Bien sûr, on roule portes ouvertes, ça permet de faire monter des gens en plus, pied sur la marche qui se cramponnent pour ne pas tomber. Bref les 3 premières minutes c'est rigolo, mais après il faut s'armer de patience!

Mais quand on croit que le bus et déjà plein ä craquer, il s'arrête à nouveau et d'autres personnes montent on ne sait même pas comment! Dans les escaliers, certaines personnes ont la tête collée aux fesses de la personne devant, une marche plus haut. Hala il faut aimer le contact ici!!!

 

On décide de descendre 3 km avant le terminus et de marcher le long de la plage.

Bon, on ne s'attendait pas vraiment à ça, l'eau est très claire c'est vrai, mais le sable est gris marron et il n'y a pas de cocotiers, ça ne fait pas rêver!! Il y a pas mal de courant et de rochers, alors le long de la balade la plage ne nous parait pas trop propice à la baignade.

Le bord de plage n'a rien de touristique, à part dans le village de Las Penitas, il n'y a aucune structure. Uniquement des maisons privées.

 

Arrive à Las Penitas, on va manger dans un Resto que nous a conseillé la famille de Nicaraguayens rencontrée la veille. C'est vrai qu'ils ont une belle carte et il y a du monde. Devinez quoi: Ben oui, normal, c'est un Resto français!!

Plage de Las Penitas
Plage de Las Penitas
Plage de Las Penitas
Plage de Las Penitas

Plage de Las Penitas

Après avoir mangé, on va quand même se poser un peu et tâter l'eau. Près du village, il semble que l'on puisse se baigner tranquillement. Jerome en profite pour louer une petite planche pour faire joujou dans les vagues. L'eau est quand même à température idéale, il faut avouer.

 

La nuit tombe vite au Nicaragua alors vers 17h, on décide de rentrer sur Leon. Rebelote avec l'enfer du bus. Et le retour est bien pire que l'allée!!

 

On passera la nuit dans un nouvel hôtel qui offre des chambres privées pour le même prix que le dortoir, une bonne affaire!

Jéjé qui brave les éléments
Jéjé qui brave les éléments
Jéjé qui brave les éléments
Jéjé qui brave les éléments
Jéjé qui brave les éléments

Jéjé qui brave les éléments

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